dimanche 25 juillet 2010

Installation des containers: le film ! (dernière version)

Les Container Studios GmbH sont fiers de vous présenter, en avant-première mondiale, le film de l'installation des containers.


Pris en "time lapse", une image toutes les 5 secondes, compilées en un petit film compactant l'heure d'installation des containers (oui, seulement une heure !) en un peu plus d'une minute:



Note: une version de bien meilleure qualité (en HD, 1280x720) peut être téléchargée en cliquant sur ce lien:
files.me.com/fred.lucas.reportage/ght0di.mov   (fichier de 15 Mo)

Le grand jour: livraison des containers

Jusqu'à maintenant, les images de ce blog pouvaient laisser m'impression d'une construction "normale": un trou, du béton, rien que de plutôt commun …
Mais le 21 juillet, quelque chose est arrivé qui commence à différencier cette maison de celles des autres maisons du voisinage, et (on peut le dire) de la très grande majorité des maisons en général: les containers !

Nous avions une petite crainte (… non, ENORME, en fait !), celle de s'apercevoir, après tout ces rêves et tout ce travail, que les containers ne puissent pas rentrer sur le terrain.
La rue est plutôt étroite, l'angle d'accès fermé. Le camion et son container pourrait-il manoeuvrer et entrer sur notre terrain ?
Le chauffeur était venu quelques jours auparavant pour vérifier avec son oeuil de professionnel, mais nous savions que nous ne dormirions de nouveau qu'une fois les containers installés …

Vous le constaterez avec ces photo, c'était juste !






Un grand merci à:
- nos deux sympathiques voisins, qui ont aimablement sacrifiés quelques troènes d'une haie et quelques mètres de clôtures pour faciliter le passage des camions,
- au professionnalisme de ces deux chauffeurs, et au fait qu'ils aient choisi (avec raison) d'utiliser des plateaux avec essieux articulés,
- le support et les questions du voisinages, fort intéressé et curieux de voir l'arrivée de ces boites incongrues sur leur commune. 
Grâce à eux, les containers sont maintenant installés.




vendredi 23 juillet 2010

Enfin: du bois !


La dalle est séche !
Une équipe est passée le matin débarrasser le chantier de tout le coffrage et autres appareillages nécessaires à la partie "gros oeuvre" qui est maintenant terminée.
Mais, surprise très agréable, ils ont également consciencieusement évacué tous les plastiques, gravats de béton, bouts de bois et autres résidus de chantier !
Le chantier est propre comme un sou neuf, cela change de ce que nous voyons trop souvent en France ...


Les "Hommes de Renken", les charpentiers, sont en train de poser ce qui supportera les murs en structure bois.
Du pin Douglas, rouge et odorant ...


Petite promotion pour notre constructeur (partie maison bois et aménagement des containers):


Renken GmbH
Alte Landstrasse 28
29640 Schneverdingen OT Lünzen
www.renken-holzbau.de

Du béton, encore du béton !

La bétonneuse est passée.
Sous le plastique le béton ! 
Les temps changent, il y a quelques années, c'était la plage qu'on trouvait sous les pavés ...

Pose de l'isolant sous dalle

Pose de la couche d'isolant sur laquelle sera coulée la dalle de fondation de la maison.
Il a fallut convaincre l'architecte que la dalle de béton devait être AU DESSUS de l'isolant (et pas l'inverse comme dans toute "maison qui se respecte" !), pour que cette dalle joue le rôle d'accumulateur de chaleur lorsque le soleil brille (captage solaire "passif" et inertie thermique: 2 des principes de la maison passive) et puisse restituer cette chaleur accumulée les jours plus frais.
Les coffrage sont en place, encore deux couches et le ferraillage à poser.

Le Grand Incendie, juillet 2010

Avant que ne commence la construction, nous avons demandé l'autorisation (c'est la loi !) de brûler les branches et souches restant après le Grand Abattage.
Nous avons visé juste: un des jours les plus chaud de ce mois de juillet !...
Vous remarquerez la taille du tas de braise: un barbecue modèle Méga-géant, auprès duquel il ne fallait pas rester plus de quelques seconde à moins de 5 mètres, au risque de devenir soit-même le morceau de viande à rôtir !!


Ma tête "bien cuite" après cette journée un peu chaude témoigne que le travail de bureau est bien plus propre !

Premières fondations !


Ca y est ! Les pelleteuses ont retiré la couche de terre arable, le sable de mise à niveau est déversé, et les 4 blocs de fondation des containers sont coulés.


Moment d'émotion intense (si, si !), nous pouvons "toucher" notre maison, et nous visualisons maintenant ses dimensions, après tant de mois où elle n'était que quelques lignes sur des bout de papier ...

Le proprio au boulot ...


Un voisin génial et sa tronçonneuse s'est chargé de couper les 5 grands sapins très moches (voir la photo du terrain avant) et qui auraient porté trop d'ombres l'hiver sur la maison, mais je me suis chargé d'abattre les quelques arbres restant qui étaient situé à l'emplacement du futur "mur" de terre le long de la voie de l'AKN.
Je n'avais qu'une scie manuelle, et les encouragements des passagers du petit train régional pour ce travail de bucheron ! 
Sueur et courbatures pour votre pauvre "rat de bureau" !...

Récupération des eaux de pluie






Les cuves d'eau de pluie sont là !
La grosse cuve de 5m3 stockera l'eau récupérée des gouttières, et un puisard (les blocs avec les trous) absorbera les trop-pleins éventuels, car il est interdit de rejeter l'eau pluviale dans les égouts, pour toutes construction neuve.
C'est une très bonne loi, l'eau de pluie retourne aux nappes phréatiques, plutôt que de finir en rivière et en mer après un passage inutile en station d'épuration ...

Vue du terrain ... avant


Voici le terrain avant que la valse des pelleteuses n'y apporte ... un certain changement !

jeudi 22 juillet 2010

Vue d'oiseau




Nous vous avons décrit de notre mieux la maison, et la disposition des pièces, mais nous apercevons que nous ne vous avons pas encore donné de référence sur son orientation, si importante pour une maison passive.

Un petit dessin valant mieux que mille mots, cette image (encore une fois, faite très rapidement avec Google SketchUp et une vue du voisinage tirée de Google Earth) vous permettra de situer les ouvertures par rapport au sud.

Comme un oiseau (digital) survolant ce petit coin de Norderstedt …

mardi 20 juillet 2010

Visite de l'étage


L’escalier vous conduira à l’étage.
L’escalier … Voila un objet qui nous a causé beaucoup de réflexion ! Car dans notre recherche de compacité, nous avons vraiment eu beaucoup de mal à trouver un emplacement pour que cet escalier ne nous « mange » pas trop de place. Diverses solutions, comme le placer à l’extérieur dans sa propre enveloppe, ou entre la maison et les containers, ont été envisagée, mais d’autres problèmes (liés à la conservation de l’énergie, principalement, et à l’aspect pratique) nous ont fait admettre cet emplacement final. Quelques précieux m² qui ne pourront pas être utilisés pour d’autres usages, mais bon, il faut bien monter à l’étage !...


Vous remarquerez que la disposition des pièces est identique à celles du rez-de-chaussée: simplicité est mère d'économie.


Cet étage comprendra une … grande pièce (UP2), d’usage indéterminé pour l’instant, bien que Sylvie semble avoir mis une sérieuse option sur son utilisation ! Elle s’imagine bien peindre ici, le chevalet dans le coin sud, profitant de la lumière et de la chaleur. Ok, ce sera l’atelier de Sylvie, donc.


Au travers d’une porte coulissante, accès à notre chambre (UP3). Ce ne sera pas une grande pièce, il s’agira seulement d’y dormir ( !), et nous avons préféré réserver l’espace pour la vie du jour.
Un « dressing » (UP4) y est attenant, pour y ranger nos affaires.


Au travers ce dressing, nous accéderons à la laverie (UP5): lave-linge (que je compte relier au réseau d’eau de pluie dès que sa qualité sera saine), sèche-linge, etc.
Sèche-linge ? A priori, rien de moins écolo qu’un sèche-linge ! Pourtant, cet accessoire produit une quantité non négligeable de chaleur (c’est bien pour cela que l’on déconseille son usage … dans une maison mal isolée) mais dans une maison passive ou chaque calorie émise à l’intérieur aura une chance d’être « utilisée » (pas scientifique, mon bla-bla !), ce sèche-linge chauffera donc efficacement la maison les jours froids. Evidement, le très efficace fil à linge et le vent du jardin se chargeront du séchage les beaux- jours !


La seconde salle de bain (UP6) sera terminée plus tard, question de moyens financiers …


Le container du haut (UP1) sera isolé. Éclairé par deux baies vitrées au sud-est et sud-ouest, il sera utilisé comme pièce de loisir. J’y prévois d’ors et déjà d’aménager notre salle de cinéma dans l’extrémité « sombre ». Séparé des pièces à vivre, les effets sonores d’un film comme « Lord of the Ring » ne devraient pas trop déranger le chat !
Ce « coin sombre » sera très modulaire, j’y installerai également mon studio photo, et nous prévoyons de l’aménager avec une literie pliante pour recevoir notre famille et nos amis.
Préparez-vous à passer la nuit dans un container !...


Maintenant que vous savez à quoi ressemblera notre maison, nous vous proposerons dans les prochains postes de vous faire suivre les étapes de la construction. Nous reviendrons également sur des détails de conception et techniques.

lundi 19 juillet 2010

Visite des lieux: rez-de-chaussée

Après les vues extérieures, nous vous invitons maintenant pour une visite (encore virtuelle, cependant) des lieux.


L'entrée se fera par le container, au travers d'un sas (FL1). Ce sas évitera, les froides et venteuses journées d'hiver, de laisser trop s'échapper l'air chaud de la maison. C'est ici que sécheront les imperméables et bottes, indispensable pour affronter le climat du Grand Nord (nous exagérons, il fait le même temps qu'à Paris !), ceci sans accroitre le niveau d'humidité dans les pièces à vivre.


A droite, toujours dans le container, la pièce de stockage, FL2, notre "grenier et cave". Etagères, boite en plastique transparentes, nous espérons tout y ranger … et y retrouver nos trésors !
A gauche, mon atelier, FL3. Je suis bricoleur, ça va bricoler !
Nous rappelons que ce container restera non-isolé, brut, et sera visible en tant que tel, symbole d'une certaine manière de recycler ou de réutiliser ce vecteur du commerce mondial.


Entré dans la maison, l'escalier vous montera à l'étage.
Pour capter et stocker la chaleur, un "bloc" en maçonnerie est construit au centre de la maison, et accueille une première salle de bain, FL8, équipée d'une douche et WC, et la salle technique, FL9, où seront situés le système de ventilation, le ballon d'eau chaude, etc.


La pièce principale FL4 sera partagée entre un salon, face au baies vitrées, et la salle à manger, qui donne accès à la cuisine ouverte (FL5). Un "cellier" FL6 permettra le stockage avec un accès direct à la cuisine.
Le poêle à pellet sera placé sous l'escalier, irradiant sa chaleur lors des longues journées d'hiver sans soleil.



Notez l'épaisseur relative des murs. La structure en bois comprend l'isolation en "ouate de cellulose", fabriquée à partir de …papier recyclé !

mardi 13 juillet 2010

Vue nord

Vue sud

Le projet finalisé

Assez de blabla, nous vous devons bien une image pour que vous commenciez à visualiser cette maison !
Merci de visualiser les posts "vue Sud" et Vue Nord".


Tout d’abord, soyez conscient que nous avons du dessiner pratiquement une centaine de « brouillons » avant que ce dessin final devienne l’évidence.
Une centaine d’esquisses, d’études d’implantation des pièces, d’orientation, de circulation, et encore d’autres modifications une fois le terrain acheté et l’implantation de la maison définie.
Heureusement, un outil incroyable nous a permis d’enchainer ces brouillons, en nous laissant modifier très rapidement la disposition des pièces et/ou la surface, cet outil est le programme gratuit Google Sketchup.
Gratitude éternelle !


Un petit tour de la maison ?


Comme expliqué dans le post précédent, elle marie les concepts auxquels nous nous sommes attachés :
- structure bois,
- utilisation de 2 containers pour des pièces « annexes »
- la plus proche possible des spécifications requises pour obtenir le titre de «maison passive » (mais pourquoi pas une « vraie » maison passive ? Nous y reviendrons plus tard)
- et donc très économique en énergie, nous apportant le plus d’indépendance possible.


La maison proprement dite est plutôt compacte (100 m² total sur deux niveaux), les enfants sont grands et volent de leurs propres ailes maintenant, pas besoin de 6 chambres à construire, à chauffer et à entretenir !
Elle est protégée au nord par les containers empilés, qui apportent quand même 2 fois 28 m² supplémentaires.
Celui du bas reste « nu », tel quel, par choix esthétique, et comprend le sas d’entré au milieu, encadré par une zone de stockage (pas de cave ni de grenier, c’est notre choix) et un atelier de bricolage accessible également par les deux grandes portes du container.
Celui du dessus est isolé (une vingtaine de cm, il n’est donc pas au « standard passif », mais comment est isolée votre propre maison ?), et servira de pièce de loisir après dépose des portes qui seront remplacées par une grande fenêtre en bout, avec une autre fenêtre haute et étroite sur le côté pour amener encore plus de lumière.


Le toit est plat, plus de 40 cm d’isolant et un film d’air entre l’isolant et la membrane extérieure pour prévenir la surchauffe estivale.



Des panneaux solaire thermiques (production d’eau chaude) feront face à l’astre du jour : à nous les douches « énergico-indépendantes » (car elles ne seront pas gratuites avant l’amortissement des panneaux !)
Et les eaux de pluies seront stockées dans une cuve de 5 m³, pour être utilisée pour les toilettes et le jardin.

Après cette visite extérieure, nous vous emmènerons prochainement dans la maison, pour vous décrire la disposition des pièces.

vendredi 9 juillet 2010

Notre maison: la genèse


Si vous nous posez la question, nous vous répondrions que cela fait bientôt 20 ans que nous pensons à cette maison ...

Bien sûr, entre nos premières idées (les maisons en bois massif, découvertes lors de notre séjour à Seattle), les dérives vers les modules à bases de containers maritimes (volonté de compacité et de recyclage d'un matériau trivial et universel), les sensibilités "écologistes" (fantasme: sauver la planète à nous tout seul ?!...), et finalement l'apprentissage de ce qu'est une maison passive (concept allemand), la "soupe" finale comprend bien un peu de chacun des "légumes" qui ont mijotés longuement au cours de ces années !

Tout d'abord: le bois.

Euh, que dire de plus ? Matériau ancestral, totalement adaptable et adapté aux contrainte de la construction moderne (et future !), il allie une très grande souplesse d'utilisation à un bilan écologique imbattable.
Et puis il faut bien l'avouer: nous avons pris en horreur (c'est bien le mot !) le "parpaing", cet immonde cube de béton, typiquement français !
Quoi de plus antinomique que le bois ?
Pourquoi le bois, alors? Sans doute une bête allergie mentale au parpaing ...

Ensuite: le container.

Oui, oui, le container, la "boite en tôle" qu'on trouve dans tous les ports du monde !
Vivre dans un container ? En première approche, l'idée n'est pas bête: pour une poignée de dollars, un sol, 4 murs et un toit, livrable sur un camion, un coup de grue et hop: une maison !...
Sauf que ...
Soyons raisonnable: il s'agit seulement d'une boite en tôle, rien d'autre, et plus d'un "tunnel" en tôle, d'ailleurs, 6 ou 12 mètres de long sur seulement 2,50 m de large.
C'est pas vivable, 2,50 m de large !...
Mais ...
L'idée de pouvoir réutiliser d'une manière ou d'une autre ce "contenant" qui transporte 90% (!) du commerce mondial, outil vital à cette économie qui semble aller trop vite, mais qui nous nourri aussi, nous semblait un petit challenge, une manière de détourner et mettre en valeur un objet vital à notre "civilisation" mais totalement ignoré par la majorité ...

Écologie.

Ok, nous avons eu  notre période "greeen" !... Ho, un petit peu, juste de quoi prendre conscience qu'ils y avaient beaucoup d'autres moyens de faire, se déplacer, construire, acheter, consommer, ...
Le résultat de cette période: nous ne sauverons pas le monde, mais donnons-nous les moyens de nous sauver nous-même, en choisissant les alternatives "de bon sens".
Égoïsme ? Et bien, si par l'exemple, à travers ce blog, nous pouvons convaincre ne serait-ce qu'une famille de remette en cause "l'ordre établi" et à changer un tout petit peu (il ne faut pas grand chose !) leur mode de vie, nous serions fiers de leur avoir montré que d'autres solutions existent.

Une mise au point. Nous clamons haut et fort ne pas être "écologistes" ou vouloir agir "pour le bien de la planète" !
Nous voudrions seulement être le plus pragmatiques possible, et prendre en compte les solutions et outils qui nous permettent de:
- ne pas dépendre totalement d'un système (énergie, retraites, etc ...)
- vivre plus sainement, en prêtant plus attention à ce qui nous entoure, en évitant de "salir" juste parce qu'on ne veut pas faire d'effort.
Si le résultat s'approche d'une attitude "écologiste", tant mieux, mais ce n'est pas par conviction écolo que nous agissons.
Seulement du bon sens.


Maison passive.

Nous voilà maintenant au coeur du sujet !
La découverte de ce concept (pas de frayeur, ce n'est finalement que du bon sens, encore une fois !) nous a bien fait progresser vers la réponse à nos questions.

Qu'est-ce donc qu'une maison passive ?

Trois principes:
- une disposition permettant de récupérer et de stocker la chaleur du soleil (principe n°1: tant qu'il brille, pourquoi ne pas profiter de chaleur gratuite ?)
- une excellente isolation thermique et étanchéité à l'air (principe n° 2: garder la chaleur dedans)
- une ventilation permettant de récupérer au mieux cette chaleur (principe n°3: il FAUT renouveler l'air d'une habitation, mais évitons de "chauffer les nuages" avec notre air à 20° C)

Des solutions pour appliquer ces principes:
- une orientation et des ouvertures (attention: un calcul ou une estimation est nécessaire, surtout pour éviter la surchauffe en été !) prenant en compte le cheminement du soleil, et des matériaux massifs qui accumuleront la chaleur,
- une enveloppe la plus épaisse possible (30 ou 40 cm d'isolant sont la norme !), mais en prenant le plus grand soin possible aux "fuites", aux points d'entrée d'air froid et au passages par lesquels l'air chaud s'échappera (du ruban adhésif à chaque joint, et une plus grande attention à la qualité de construction y remédient)
- une ventilation "double flux" pour récupérer, par passage dans un échangeur, les calories de l'air chaud mais "vicié" et réchauffer l'air frais (au deux sens du terme) de renouvellement. Un rendement de 90% est en général cité pour ces appareils.

Bien, munis de toutes ces informations, collectées de ci-de là, en attente dans notre esprit, nous avons pu finalement concrétiser ces concepts dans notre projet, lorsque nous avons décidé de "jeter l'ancre" dans le nord de l'Allemagne.

Nous vous promettons de vous dévoiler le résultat très bientôt !

mercredi 7 juillet 2010

Maison Passive Hamburg

Les choses allant trop vite, nous venons seulement de créer ce blog ... mais avant d'aller plus loin, nous voudrions revenir sur notre démarche et vous présenter le développement de ce projet.


La maison est un vieux rêve, surtout pour nous, expatriés, qui avons vécu ces dernières années dans de multiples logements. Logements loués, chacun avec un "petit quelque chose" lié au pays, à la culture, aux habitudes locales, aux climats (parfois !...)


Deux approches nous tenaient à cœur:
- être le plus "indépendant" possible, au niveau énergétique,
- vivre dans une maison à la fois confortable, saine, pratique et originale.


Indépendance énergétique:
Sans être "catastrophiste", et sans non plus adhérer à un pessimisme ou enthousiasme écologiste et béât, notre démarche s'appuie sur le constat réaliste que l'énergie ne peut que devenir de plus en plus chère, d'une part, et que nous ne voulons pas parier sur ce que seront nos pensions de retraite dans 15 ans !
Sans savoir quel niveau de vie nous auront lors de cette retraite, nous voulons éviter de devoir crever de froid parce que nous ne pourrions pas "payer le gaz" ...


Maison confortable:
Des solutions parfaitement validées et simples existent aujourd'hui pour rendre une maison "confortable". Si un lieu de vie est conçu de manière à "respirer", par exemple, en évitant les points froids, créateurs de gênes sensorielles et de problèmes comme la condensation et les moisissures, une grandes partie des inconvénients des bâtiments actuels sont résolus "à la source".
De plus, il apparait que ces solutions vont également dans le sens des économies d'énergie, ce qui rejoint note premier besoin !


Nous reviendrons dans notre prochain post sur les "solutions" (que du simple et du bon-sens, vous le verrez!) que nous avons choisi pour notre maison.